Publié le 7 mars 2023
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Mis à jour le 7 mars 2023
le 10 mars 2023
Hors les campus
de 9h à 17h
Journée de restitution du projet "REVECO : Représenter la violence dans l'espace Colombie"
Le 26 novembre 2016, le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP) signèrent un accord historique dont la ratification venait mettre un terme aux affrontements armés qui les avaient opposés depuis plus d’un demi-siècle. Pour la population civile, l’adoption des Accords de Paix portait une double promesse. D’une part, elle portait la promesse d’un nouvel horizon de stabilité pour l’ensemble des citoyens colombiens ayant expérimenté cet état de guerre. D’autre part, elle annonçait l’extension des mécanismes de réparation prévus pour les victimes des 12 203 854 situations de violence engendrées par le déroulement du conflit armé interne, et ce, tous acteurs confondus. Ainsi, alors que pour certains, les Accords de paix marquaient l’avènement du « post-conflit », pour les autres, ils ouvraient sur une « nouvelle » ère politique : celle du « post-accord » dont l’enjeu ne résidait pas tant dans la sortie juridique du conflit, mais dans celle des violences qui l’avaient animé.
Partant de ce constat, cette journée d’étude propose de discuter cette dichotomie en revenant sur les récits, les images, mais aussi les mobilisations sur la violence qui ont pris place et se sont forgées dans l’espace colombien de « l’après-guerre ». Ces échanges entendent réfléchir aux liens complexes qu’implique l’organisation de la « sortie de violence » dans l’exercice juridique de la « sortie de guerre » au prisme de la « paix », de la « mémoire », de « l’oubli » ou encore de la « narration ».
Partant de ce constat, cette journée d’étude propose de discuter cette dichotomie en revenant sur les récits, les images, mais aussi les mobilisations sur la violence qui ont pris place et se sont forgées dans l’espace colombien de « l’après-guerre ». Ces échanges entendent réfléchir aux liens complexes qu’implique l’organisation de la « sortie de violence » dans l’exercice juridique de la « sortie de guerre » au prisme de la « paix », de la « mémoire », de « l’oubli » ou encore de la « narration ».
5 sessions au programme de la journée
- Mobiliser la paix : enjeux discursifs et politiques de sortie de guerre
- Mobiliser la mémoire : espaces publics et sphères privées
- Catégoriser les violences : la place de l’oubli
- Raconter le conflit, conjuguer le présent
- Décentrer les regards : mise en perspective sur la violence et ses représentations
Informations pratiques
Lieu(x)
Hors les campus
Maison internationale des langues et des cultures (MILC) - Salle 305
Documents à télécharger
Contacts
Tiphaine Duriez
tiphaine.duriez@univ-lyon2.fr
David Garibay
david.garibay@univ-lyon2.fr
Juan Arevalo Yazzo
juan.arevalo-yazzo@univ-lyon2.fr