Mise à jour le 17 oct. 2025
Salomé Deboos
Publié le 16 octobre 2025 – Mis à jour le 17 octobre 2025
« Ce qui est » est la transmission qui est avant tout une digestion d’acquis pour permettre au chercheur et à l’enseignant que je suis aujourd’hui de pouvoir partager le fruit de sa réflexion. Cela est possible au travers des cours donnés à l’université de Lyon, et précédemment à Strasbourg, ou en école de formation paramédicale. Au sein du département d’Anthropologie (UFR ASSP-Lyon2) j’enseigne de nombreux cours fondamentaux tels que Anthropologie du fait religieux, Anthropologie et Identité, Anthropologie des migrations, Nommer-Classer, à Strasbourg, le cours d’Interculturalité en licence et master de langues étrangères et précédemment au sein de l’Institut d’Ethnologie (faculté des sciences Sociales, Université de Strasbourg) les cours ethnologie des rituels, ethnolinguistique, d’anthropologie politique, anthropologie économique. A l’université Lyon3, dans le cadre du DU Histoire et Littérature Indienne, j’assure un cours d’anthropologie portant plus particulièrement sur l’Himalaya indien.
Transmettre, c’est également partager le fruit d’une réflexion scientifique soit au travers de publications, soit dans le cadre de participations à des colloques, journées d’études, écoles d’hivers et d’été, ateliers, conférences ciblées. Ces lieux de partage de l’analyse scientifique tout autant que l’expérience de terrain, sont riches d’enseignements qui viennent eux-aussi nourrir la construction intellectuelle en retour. Le propos, pour qu’il soit aisé de compréhension, impose au chercheur en anthropologie, d’être extrêmement claire sur les traits significatifs du terrain permettant d’approcher une réalité complexe et jamais totalement saisie mais bien plutôt une pensée en construction et en évolution. Ce qui m’amène au dernier point de cette transmission, celle de la personne, et de l’anthropologue dans son rapport au monde : être à la fois dedans et dehors, avec et sans. Dans le cadre des recherches la prise de note des premiers jours est primordiale, car ce regard sur la nouveauté bientôt laisse place à un autre regard plus intériorisé, des non-dits, des gestes et paroles, ou absence de paroles « habituelles » dans le cadre du partage du quotidien sur le terrain. Parler la langue du terrain est essentiel pour permettre cette entrée dans le terrain. Cette position propre à l’anthropologue fait l’objet d’une transmission dans le cadre de l’accompagnement d’étudiants en master d’ethnologie et thèse de doctorat en ethnologie et anthropologie telle qu’actuellement I. Battoum sur « La construction identitaire de la femme djiboutienne, discours des femmes sur les mutilations génitales féminines » (inscription en thèse en 2023), Raphaëlle Koegel sur « Se raconter au fil de l’aiguille » et précédemment S. Pottier dans le cadre de sa recherche « Un hivernage en Antarctique : étude du construit communautaire en milieu inhospitalier et isolé » (soutenu 7/06/2022). Cette transmission est également réelle dans le cadre de l’animation de séminaire de recherche au sein du LADEC (Funambule au Bord du Monde : Mots, Femmes, Terrains) ou encore d’un Club Biblio. En Ligne ouvert aux post doctorants et doctorants d’autres disciplines (depuis janvier 2025). Enfin, ce fut l’occasion de partager sur l’éthique du chercheur sur et au retour de son terrain lors des doctoriales du laboratoire 2023 « Quelles données pour quels savoirs en anthropologie », doctoriales coorganisées avec Lucas Lartigues avec qui actuellement je co-dirige la publication de ces journées.
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Transmettre, c’est également partager le fruit d’une réflexion scientifique soit au travers de publications, soit dans le cadre de participations à des colloques, journées d’études, écoles d’hivers et d’été, ateliers, conférences ciblées. Ces lieux de partage de l’analyse scientifique tout autant que l’expérience de terrain, sont riches d’enseignements qui viennent eux-aussi nourrir la construction intellectuelle en retour. Le propos, pour qu’il soit aisé de compréhension, impose au chercheur en anthropologie, d’être extrêmement claire sur les traits significatifs du terrain permettant d’approcher une réalité complexe et jamais totalement saisie mais bien plutôt une pensée en construction et en évolution. Ce qui m’amène au dernier point de cette transmission, celle de la personne, et de l’anthropologue dans son rapport au monde : être à la fois dedans et dehors, avec et sans. Dans le cadre des recherches la prise de note des premiers jours est primordiale, car ce regard sur la nouveauté bientôt laisse place à un autre regard plus intériorisé, des non-dits, des gestes et paroles, ou absence de paroles « habituelles » dans le cadre du partage du quotidien sur le terrain. Parler la langue du terrain est essentiel pour permettre cette entrée dans le terrain. Cette position propre à l’anthropologue fait l’objet d’une transmission dans le cadre de l’accompagnement d’étudiants en master d’ethnologie et thèse de doctorat en ethnologie et anthropologie telle qu’actuellement I. Battoum sur « La construction identitaire de la femme djiboutienne, discours des femmes sur les mutilations génitales féminines » (inscription en thèse en 2023), Raphaëlle Koegel sur « Se raconter au fil de l’aiguille » et précédemment S. Pottier dans le cadre de sa recherche « Un hivernage en Antarctique : étude du construit communautaire en milieu inhospitalier et isolé » (soutenu 7/06/2022). Cette transmission est également réelle dans le cadre de l’animation de séminaire de recherche au sein du LADEC (Funambule au Bord du Monde : Mots, Femmes, Terrains) ou encore d’un Club Biblio. En Ligne ouvert aux post doctorants et doctorants d’autres disciplines (depuis janvier 2025). Enfin, ce fut l’occasion de partager sur l’éthique du chercheur sur et au retour de son terrain lors des doctoriales du laboratoire 2023 « Quelles données pour quels savoirs en anthropologie », doctoriales coorganisées avec Lucas Lartigues avec qui actuellement je co-dirige la publication de ces journées.
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