Publié le 17 novembre 2021 Mis à jour le 17 novembre 2021

de Pauline Guedj

Cannes, 1989. Steven Soderbergh reçoit la Palme d’or à Cannes pour son premier long-métrage, Sexe, mensonges et vidéo. Trente-cinq films et quatre saisons de séries plus tard, il est devenu une figure incontournable de l’audiovisuel américain. Prolifique, audacieux, Soderbergh brouille les pistes, enchaînant blockbusters (la trilogie des Ocean’s, Erin Brockovich, Contagion…) et films intimes (Bubble, Girlfriend Experience…). Il est à l’avant-garde des essais techniques en matière de captation numérique et des innovations économiques pour la production et la diffusion des films. Réalisateur, chef opérateur, cadreur, monteur, producteur et parfois scénariste, il redéfinit les processus de fabrication d’une œuvre.

Steven Soderbergh, anatomie des fluides brosse un portrait de l’artiste et capture les thématiques qui traversent sa carrière. Explorant le temps, les espaces et les corps, Soderbergh est un observateur du monde contemporain et des mécanismes qui le régissent.

Anthropologue et journaliste, Pauline Guedj est maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Lumière Lyon 2 , chercheure au Laboratoire d’Anthropologie des enjeux contemporains (LADEC) et collaboratrice à l’hebdomadaire Politis. Elle est l’autrice d’articles et d’ouvrages sur les cultures africaines-américaines, ainsi que de Louis Malle, Regards sur l’Amérique (Ovadia, 2020). Elle vit actuellement aux États-Unis.
 

«  S’appuyant sur différents entretiens du réalisateur, ainsi que sur de nombreux articles et ouvrages anglo-saxons (et donc inédits en France), ce brillant essai propose une série de perspectives à même d’éclairer l’anatomie d’une œuvre aussi plurielle que singulière. » [source : https://www.cinechronicle.com/]